Alors je tente, après quelques mois de silences, de reprendre mon crayon virtuel pour décrire notre petite vie.
Q-JOURNAL
débridé
« Ceux
qui pensent que c’est impossible,
Sont priés de ne pas déranger ceux
qui essaient… »
Paysage urbain, décor
planté
Aujourd’hui, le ciel
fait la tête. Au-dessus des larmes, s’élèvent des arbres de toutes
espèces : certains pieux minarets, d’autres plus cathodiques ; et
ceux qui, tellement nombreux, fleurissent à tous vents dans cette ville,
tendant leur tour métallique vers le ciel … Quant aux dignes porteurs de
ce nom, ils poussent souvent du jour au lendemain le long des avenues, apportés
par la nuit sur des pick-up insomniaques.
Dans la ville, il y a
Des arbres de toutes
sortes,
En plastique ou en
vert,
Pieux minarets ou plus
cathodiques,
Et les grues, les grues
au-dessus des toits
Sont là
Dans le quartier il y a
Un magasin bleu, un
compound jaune
Des gardiens indiens et
des profs bien français
Et les grues, les grues
au-dessus des toits
Aboient
Dans l’école il y a
Du bleu à tous les coins des yeux
Des babillages
polyglottes qui gigotent
Deux drapeaux flottants
au-dessus des grues
Yalla !
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