mercredi 11 novembre 2009

Des visages, des rencontres
de tous types
qui donnent une saveur si particulière
à notre aujourd'hui...

Comme cet homme, en bas de chez nous, qui accoste Olivier et lui fait comprendre qu'il le voit passer tous les jours depuis 3 mois... Il lui montre sa croix copte au poignet, d'un air entendu (nous sommes tous deux chrétiens). Il lui explique qu'il y a un autre magasin moins cher que celui où il va habituellement ; Olivier le suit, cet inconnu, machinalement, dans les méandres des petites rues... Confiant... Et effectivement, un peu plus loin, un petit boui boui se dresse, avec des prix défiant toute concurrence (enfin notez qu'ils ne sont pas affichés, il faut le deviner !)! Merci à toi...

Comme ces femmes dans le métro... Ambiance : un wagon uniquement composé de femmes (eh oui on a ce privilège, même si dans les faits ça nous protège des mains trop baladeuses...)... Il est deux heures, heure de pointe ! C'est bondé : dois-je rentrer ? On me fait signe qu'il y a de la place... Ah oui ? où ? Une femme attrape ma main (j'ai Adèle dans les bras) et me tire jusqu'au milieu de cette masse humaine : odeurs, palabres, chaleur, tout y est ! Et voilà que le métro démarre : la masse n'est même pas déstabilisée, trop compacte ! Et voilà qu'Adèle devient la poupée : elle attire l'attention de quasiment tout le wagon ! Il faut dire qu'ici, on aime les enfants... Alors une poupée avec des cheveux clairs et des yeux bleus, c'est le paradis ! Combien de ces dames ont sorti leur portable pour immortaliser cette petite ??? Beaucoup...
A peine sorties du métro, deux jeunes filles nous interpellent : elles veulent mon numéro de portable (c'est trop la classe d'avoir le numéro d'une française) et je leur donne : ça ne sert à rien mais ça leur fait plaisir !

Comme ces regards furtifs, le temps de se croiser dans la rue
avec cet enfant et son chargement de cartons
avec ce vieil homme assis dans la saleté vendant un paquet de mouchoirs
avec cette femme allaitant son bébé au milieu des déchets sur le trottoir de la rue principale

Chacun a son histoire, on se croise, chacun repart vers son histoire...

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